Gestion des émotions :

une thérapie brève

Gestion des émotions

Comment définir des perturbations émotionnelles ?

Nous sommes des êtres d'émotions, émotions qui sont perçues comme négatives (colère, tristesse, peur, angoisse, dégoût...) et comme positives (joie, plaisir, amour....). L'Homme essaie de favoriser les émotions positives (le principe de plaisir de FREUD) et d'éviter les vécus perçus comme négatifs, pourtant inhérents à la vie.

Différentes stratégies d'évitement existent pour ne pas être en contact avec les émotions négatives :

la fuite (éviter les situations angoissantes), l'inhibition (se couper de ses sensations, éviter le contact...), l'agressivité contre soi ou l'autre et la prise de pouvoir sur l'autre (obliger l'autre de faire ce que je considère comme important, juste, nécessaire pour lui....).

La peur est nécessaire pour ne pas se mettre en danger, elle peut même être stimulante et permettre de sublimer (transformer la peur en une activité). Mais quand la peur, la tristesse, la phobie, la colère freinent l'élan de vie en nous, alors qu'il n'y a pas de danger objectif, elle devient contre-productive.

L'accompagnement émotionnel permet de se mettre à l'écoute des sensations corporelles d'une situation de souffrance avec des perceptions sensorielles souvent inconscientes (nœud au ventre, boule dans la gorge, respiration bloqué, le cœur qui palpite, tensions musculaires, maux de tête....), et parfois même une "anesthésie émotionnelle" (coupure) peut être accueilli.

Le fait de se mettre à l'écoute des sensations, sans jugement ni interprétation, accompagné et tranquillement installé dans un espace sécurisé, permet de désactiver l'enchaînement de ces vécus sensoriels et l'interprétation mentale qui s'ensuit.

Une fois écouté, la représentation mentale (c.a.d. comment je me raconte un événement et sa charge émotionnelle) de la situation travaillée change et je peux vivre la même situation plus sereinement en la considérant tout à fait différemment. Ce changement se fait de manière définitive sans avoir besoin de chercher l'origine ou le sens de ces souffrances.

L'accompagnement à la libération des perturbations émotionnelles (ALPÉ) se fait dans un premier temps avec le thérapeute, mais rapidement la personne accompagnée est invitée à se rendre autonome et à prendre le réflexe de se mettre elle-même à l'écoute de ses émotions négatives.

Ainsi la personne développe une conscience corporelle, sensorielle, complémentaire à la conscience mentale, qui permet de sortir de l'interprétation d'un vécu négatif et des stratégies d'évitement.

Cette conscience corporelle permet également de se mettre de plus en plus en contact avec ses intuitions et de se faire ainsi de plus en plus confiance.

Quelles difficultés émotionnelles peuvent être traitées ?

  • Difficultés avec l'argent : peur de manquer, de demander...
  • difficultés relationnelles, peur des autres
  • peurs liées au temps: retard, procrastination, embouteillages,
  • peur de la mort
  • aversion et dégoût : aliments, odeurs, visions, sang...
  • peur des moyens de transport
  • peur des animaux
  • peurs dans le sport
  • mal à l'aise dans le milieu médical
  • peurs dans les endroits confinés, étroits
  • les phobies: la foule, les avions, saleté, contamination
  • peur du noir, de l'eau, du vide, de la perte de contrôle de soi, vertige....

Quelques témoignages concernant ALPÉ

"En déplaçant la concentration des émotions et du mental vers trois sensations corporelles, le thérapeute qui guide avec bienveillance et neutralité, nous permet de quitter la situation d'angoisse et de mal-être. Dirk nous remet là un outil précieux qui, utilisé dès les premières signes d'inconfort psychologique, nous mène vers l'apaisement. Cette technique est vouée à la pratique autonome, même si au début l'accompagnement d'un thérapeute est souhaitable. Un grand merci pour cette transmission." Anne R.

"Cette technique en s'adressant à mon ressenti m'a conduite en une séance à me poser et à répondre à des questions que je n'avais jamais envisagées. Le travail a continué bien au-delà de la séance et m'a rendu une certaine sérénité". Catherine D.

"Un entretien 'magique' : Arrivé avec un souci relationnel en tête, je me concentre donc sur le ressenti émotionnel et corporel. Et insiste, c'est plutôt désagréable. Et puis quelque chose lâche, c'est très étrange, envie de rire, de bailler, de m'étirer. Je ne sais plus de quoi j'étais venu parler. Quelques semaines plus tard, le souci relationnel n'est plus réapparu, c'est assez magique !" Pierre C.